Dans la pratique de votre profession médicale, il n’existe qu’une seule assurance obligatoire :
→ l’assurance responsabilité civile professionnelle (RCP) : Elle couvre votre responsabilité médicale en cas de faute (mauvais diagnostic, non-respect du secret médical, etc). L’assurance RCP prend alors en charge les dommages et intérêts que peut demander la victime suite à un dommage physique, matériel ou financier. L’assurance responsabilité civile professionnelle est un vrai bouclier contre les fautes que vous pouvez commettre involontairement au quotidien, elle est obligatoire pour tous les praticiens de santé libéraux.
On compte également d’autres assurances, facultatives cette fois, mais bien utiles pour couvrir l’assuré en cas de problème de santé :
→ L’assurance vie : Elle est en réalité plutôt un produit d’épargne qu’une vraie assurance. Durant vos années d’exercice comme professionnel de santé, vous déposez de l’argent (de manière unique, mensuelle, …) qui va alors être fructifié. Vous pouvez le retirer à tout moment, mais il est conseillé d’attendre au moins 8 ans, car vous bénéficiez alors de déductions fiscales jusqu’à 4600 euros sur les intérêts retirés (9200 € pour un couple marié ou pacsé). Ce placement à long terme vous aide à améliorer votre train de vie à la retraite et financer vos projets personnels (voyage, achat immobilier, don…).
→ L’assurance de prêt : Lorsque vous demandez un prêt auprès d’un établissement bancaire, ce dernier va sans doute vouloir se protéger contre tout risque de défaillance de votre part. L’assurance emprunteur, ou assurance de prêt, prend le relais dans les remboursements de votre prêt, en cas d’incapacité de travail, d’invalidité, de perte d’emploi voire de décès. L’assurance emprunteur représente un surcoût à prendre en compte dans vos calculs, elle est d’ailleurs très souvent demandée par les banques qui vous prêtent.